L'homme a avoué avoir tué un chien croisé beauceron dans son box à la SPA de Verson, en avril 2017. Un jour de visites, l'animal avait été retrouvé gisant dans une mare de sang.
Lors du premier procès du "tortionnaire des chats" caennais, l'affaire d'Inca, un chien poignardé dans son box, à la SPA, avait été évoquée. L'homme était présent au refuge le jour de la mort du chien. La procureur de la République, Carole Etienne, nous avait expliqué avoir très vite fait le lien entre les deux affaires "lors de l'audience, je lui ai demandé moi-même s'il était bien présent à la SPA de Verson, dans le créneau horaire qui correspond à la mort d'Inca, le chien beauceron poignardé. Et il me l'a confirmé devant tout le monde".Mercredi 18 juillet, l'homme était jugé en comparution immédiate pour son second procès pour actes de cruauté suite à de nouvelles plaintes de maîtres de chats blessés (pour lequel il a été condamné à deux ans de prison). Le matin même, durant sa garde à vue, il a finalement avoué avoir poignardé Inca.
La mort d'Inca, dans son box de la SPA, avait suscité beaucoup d'émois et de questions
Un samedi de mars 2017, alors que le refuge était ouvert au public, Inca, un chien de 4 ans croisé beauceron, a été retrouvé mort dans son box, gisant dans une mare de sang. Il a été poignardé à l'aide d'un objet pointu. "Un bénévole nous a prévenu" explique Thibaud Martin, soigneur au refuge de la SPA de Basse-Normandie à Verson, "j'ai d'abord pensé que le chien était mal retombé en sautant contre le grillage mais la Présidente a demandé une autopsie qui a révélé que c'était une plaie provoquée par une arme tranchante style couteau ou tournevis". Les bénévoles, indignés et en colère, était tous sous le choc, dénonçant "un acte barbare, d'une cruauté gratuite".Ce jour-là, la SPA a reçu peu de visiteurs et quelques personnes ont été soupçonnées. "J'ai eu quelques bénévoles qui étaient très choqués, certains ne sont jamais revenus et je les comprends " ajoute Thibaud, "on a lancé un appel aux dons pour l'installation de caméras de surveillance. Je trouve ça dommage si on ne peut pas faire confiance aux gens, maintenant on a des caméras, c'est dommage".
Immédiatement après la mort du chien la SPA de Basse-Normandie lançait son appel à témoins et déposait plainte à la gendarmerie d'Evrecy.